Travailler en hauteur est dangereux, mais parfois nécessaire. Heureusement, il existe de nombreuses mesures qu’une entreprise peut prendre pour protéger ses employés contre les risques du travail en hauteur, comme une protection antichute permanente.

Il est indispensable de recourir à la bonne vieille hiérarchie des mesures de prévention pour choisir la bonne combinaison de mesures.

Dans ce blog, vous découvrirez de manière plus précise ce que cette hiérarchie signifie pour votre travail en hauteur.

Quelle est la hiérarchie des mesures de prévention ?

Il existe plusieurs mesures qui permettent de réduire les risques d’accident sur le lieu de travail. L’une est plus efficace que l’autre. Vous pouvez donc classer les mesures en fonction de leur efficacité pour réduire ou prévenir le danger. C’est ce qu’on appelle la hiérarchie des mesures de prévention.

6 niveaux de prévention

L’élimination du danger figure en tête de liste, suivie du remplacement, par exemple, des outils dangereux par d’autres qui sont plus sûrs.

Les équipements de protection collective et les équipements de protection individuelle occupent les 3e et 4e rangs dans la hiérarchie.

Il y a par ailleurs des mesures qui limitent les dommages, telles qu’un extincteur ou un plan d’évacuation.

Au bas de la hiérarchie des mesures de prévention se trouve la signalisation, dont l’objectif est d’indiquer les risques à l’aide, par exemple, de panneaux.

Pourquoi la hiérarchie des mesures de prévention est-elle importante ?

Éliminer le danger est bien sûr la mesure la meilleure et la plus efficace, mais elle est souvent impossible. Il faut dès lors envisager les autres niveaux de prévention. La hiérarchie des mesures de prévention vous aide à déterminer quelle combinaison de mesures est nécessaire dans votre entreprise. Sur cette base, vous serez en état d’établir ou d’ajuster la politique de prévention de votre entreprise.

Mais attention : vous devez inclure dans votre politique de prévention des mesures relevant de tous les niveaux de la hiérarchie. Même si certaines mesures sont moins efficaces que d’autres, elles sont néanmoins généralement indispensables !

Le travail en hauteur et la hiérarchie des mesures de prévention

Le travail en hauteur – c’est-à-dire à une hauteur d’au moins 2 mètres – est parfois inévitable, mais n’est pas sans danger. Il suffit de penser aux travaux d’entretien sur un toit ou au nettoyage d’un silo. Un travailleur peut faire une chute ou se cogner lors d’une chute partielle. Des objets peuvent également tomber.

C’est pourquoi les mesures de prévention sont d’une importance vitale lors des travaux en hauteur.

1. Elimination
2. Remplacement
3. Equipements de protection collective (EPC)
4. Equipements de protection individuelle
5. Les mesures qui limitent les dommages
6. Signalisation

1. Elimination du danger

La première mesure de prévention consiste à éliminer le danger. Dans le cas de travaux en hauteur, il s’agit de vérifier si le travail peut être effectué au sol. Pensons par exemple à la possibilité de faire fonctionner une machine depuis le sol. Les vitres peuvent-elles être lavées de l’intérieur ? C’est aussi une forme d’élimination.

Les drones sont également de plus en plus utilisés pour effectuer des inspections des toits.

2. Remplacement du danger

Le danger du travail en hauteur peut parfois être remplacé par l'utilisation d’un échafaudage ou d’une nacelle élévatrice, par exemple. Cela n’est pas toujours possible, car certains endroits ne sont alors pas accessibles.

Vous devez également vérifier si l’échafaudage ou la nacelle élévatrice ont été inspectés et si des collaborateurs formés sont présents et savent les utiliser. Même avec une nacelle élévatrice, il est nécessaire d’utiliser un harnais antichute et une longe.

Il convient également de limiter autant que possible l’utilisation d’échelles.

3. Equipements de protection collective (EPC)

Parmi les exemples d’équipements de protection collective pour les travaux en hauteur, il y a les mains courantes solides pour empêcher une chute ou les filets de sécurité pour amortir une chute. Ces mesures ne sont certainement pas un luxe inutile dans les entreprises où les employés travaillent régulièrement en hauteur. Les toitures dans les sites industriels sont de plus en plus équipées de garde-corps. Cette solution est plus chère, certes, mais il faut peu de formation pour être autorisé à travailler sur les toits.

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4. Equipements de protection individuelle (EPI)

En plus des équipements de protection collective, en tant qu’entreprise, vous devez également fournir les équipements de protection individuelle appropriés. Pensez par exemple au harnais antichute, à la longe et au casque d’escalade, autant d’équipements indispensables pour les employés qui travaillent en hauteur. Pour attacher les harnais antichute, vous pouvez équiper les toits de solutions permanentes telles que des systèmes de câbles ou des points d’ancrage.

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5. Les mesures qui limitent les dommages

Même si les mesures qui limitent les dommages après un accident figurent presque au bas de la hiérarchie des mesures de prévention, elles n’en sont pas moins importantes. Car si une personne fait une chute, les équipements de premiers secours tels qu’une civière, un pansement ou une minerve permettront de limiter les lésions. Il est également indispensable d’avoir des employés formés pour prodiguer les premiers soins après une chute.

Il doit également y avoir un plan d’évacuation qui indique, entre autres, ce que vous devez faire pour faire descendre quelqu’un le plus rapidement possible. De cette façon, vous limitez le risque du syndrome du harnais.

6. Signalisation

Une signalisation claire et sans ambiguïté permet d’éviter les accidents lors des travaux en hauteur. Pensez au marquage des zones de risque de chute à l’aide de bandes noires/jaunes ou rouges/blanches. Les pictogrammes qui indiquent quel équipement de protection individuelle un employé ou un visiteur doit porter, comme une protection antichute ou un casque, sont également très importants.

Vue d'ensemble

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